Hygiène et salubrité

Formation obligatoire en hygiène et salubrité

Depuis le 21 novembre 2009, les restaurateurs doivent se conformer au Règlement modifiant le Règlement sur les aliments adopté le 23 mai 2008. Le texte rend obligatoire la formation de gestionnaire d’établissement alimentaire à toute personne désirant exploiter un restaurant au Québec. Ce règlement oblige également les exploitants à assurer une présence sur les lieux d’au moins un membre de leur personnel titulaire d’une attestation de formation de gestionnaire ou de manipulateur d’aliments.

Depuis plusieurs années, l’ARQ proposait de rendre obligatoire le suivi d’une formation minimum en hygiène et salubrité comme condition pour pouvoir exploiter un restaurant. Cette exigence permet non seulement de rehausser encore davantage la confiance du public qui fréquente les restaurants en leur assurant une sécurité alimentaire accrue, mais elle limite également l’accès à l’industrie, dans une certaine mesure, aux entrepreneurs sérieux et qualifiés.

Au fil des ans, l’instauration d’une formation obligatoire en hygiène et salubrité alimentaires était devenue une priorité pour le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Le 27 décembre 2007, le ministère avait d’ailleurs dévoilé les modalités de son règlement concernant une formation en hygiène et salubrité alimentaires obligatoire pour tous les détenteurs de permis du MAPAQ.

Pour connaître les fournisseurs agréés pour la formation en hygiène et salubrité, vous pouvez consulter la liste du MAPAQ en cliquant ici.

Publication des résultats d’inspection

Depuis quelques années, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) réfléchissait à l’opportunité de publier les résultats d’inspections menées dans les restaurants du Québec. L’ARQ a appris, pendant l’été 2015, que la réflexion s’est terminée et que le MAPAQ n’envisageait pas de publier les résultats d’inspections pour des raisons légales.

L’ARQ reste toutefois attentive et active dans ce dossier, elle défend actuellement la mise en place d’un « permis à points », tel qu’il existe pour les automobilistes. L’objectif est simple : éliminer les récidivistes de la malpropreté qui ternissent l’image de la profession.